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Regards sur Valence
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30 septembre 2012

Pour nos amis bloggeurs.

Suite à des incidents indépendants de notre volonté,nous vous informons du rétablisement du lien   Regards sur Valence .

Nous attendons vos commentaires ,merci de votre compréhention .

 

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Commentaires
L
Bonsoir à tous. <br /> <br /> Voilà longtemps que je n avais pas pris un peu de temps pour lire le blog. Si je suis revenu ce soir c 'est juste pour vous raconter une anecdote qui m'a personnellement choquée. Alors que j'étais à la decheterie de notre commune cette semaine, un fourgon de la mairie est arrivé. Et quelle ne fut pas ma surprise quand les employés municipaux ( qui, soit dit en passant, ne suivent que les instuctions qu'on leur donne) se mirent à jeter des quantités de..........livres. Oui vous avez bien lu des livres!!!!<br /> <br /> Pour ma part je trouve cela scandaleux! Je me suis donc approcher d'eux pour avoir quelques infos. D'où viennent ces livres et pourquoi les jeter? J ai donc pu apprendre qu'ils venaient de la blibliothéque communale et qu'on leur a demander de les jeter car ils sont dejà en double à la blibliothéque ou alors un peu abimés.<br /> <br /> Pour ma part je trouve cela scandaleux!!!! Un livre ne se jete pas! N' oublions pas que dans certains pays des gens se font tuer pour des livres!<br /> <br /> Pourquoi ne pas les offrir a une association humanitaire? Cela aurait été plus raisonnable!<br /> <br /> <br /> <br /> C'etait juste un coup de gueule car j'ai vraiment été choqué
E
A Gilles<br /> <br /> <br /> <br /> Ce qui peut ressembler à de la critique est seulement une constation , ce sont hélas des faits!<br /> <br /> Si mes constations t'on bléssées ,désolée tu es peut être de ceux qui oeuvrent pour le Village.
R
Merci Claude de nous faire partager la richesse de tes souvenirs. Cela permet aux valenciens d'adoption, tels que moi-même, de se sentir un peu plus chez eux ici. Et la lecture de tes longs posts était une excellente introduction au spectacle de qualité que nous a offert très convivialement le Castella, ce dernier samedi, pour son trentième anniversaire.<br /> <br /> amicalement Roger
C
Trente ans déjà !<br /> <br /> <br /> <br /> C'est donc le samedi 8 décembre que le Castella-théâtre fêtera ses trente années d'existence. Que de chemin parcouru ! En 1981, à l'initiative d'un couple d'instituteurs nommés à Valence, Walter et Jackie Robutti, un groupe se formait sous l'appellation de Section Culturelle de l'Amicale Laïque. Son but : faire revivre le théâtre à Valence. Ainsi débutait l'aventure qui se poursuit actuellement et dont nous soufflerons les bougies tout prochainement. Il serait trop long de détailler les étapes de cette société pour laquelle il s'est toujours trouvé des bénévoles pour que le spectacle continue. De nombreuses pièces ont été jouées pour le plaisir toujours renouvelé des spectateurs. Les citer pratiquement toutes permettra de mesurer tout le travail accompli. Gros Chagrin de Courteline, La Fable du secret bien gardé de Casova, La Famille Tuyau de Poêle de Jacques Prévert, Le Dernier des Métiers de Boris Vian, Le Marchand de Disques de Karl Valentin, La Barque sans Pêcheur de Casova, Le Miracle du Pendu Dépendu de Henri Soulié, Le Loup Garou de Roger Vitral, L'Assemblée des Femmes de Roger Merle, Une Ferme en T.R.O.P. de Yves Garric, L'Atelier de Jean-Claude Grumberg, Le Paysan, Le Roi et La Marmite de Palustran, La Dame Fantôme de Vassal Guy, Les Cancans de Goldini, La Nonna de Roberto Cossa, Pièces Éclatées de Jean-Michel Ribes, Brèves de Comptoir de Gouri, Air de Valises, création sur la gare, Un Drôle de Dimanche d'après Valentin Kataïev donnent la mesure des efforts consentis. Répétitions, stages de perfectionnement, confection des décors, des costumes, mise au point de la bande-son, des éclairages, sans oublier, quand on en a la possibilité, la constitution d'une école de théâtre pour préserver l'avenir réclamèrent beaucoup d'efforts.<br /> <br /> Si nous devions retenir la pièce la plus marquante, celle qui obtint le plus de succès, sans contestation aucune, nous citerions La Ferme en T.R.O.P. que la troupe du Castella joua une quarantaine de fois dans le grand sud-ouest, et, témoignage de la qualité de la prestation, fut sélectionnée pour disputer en 1984 à Montpellier le Masque d'Or, manifestation nationale qui met en valeur les spectacles de théâtre amateur les plus représentatifs. Dans la foulée, nos comédiens amateurs étaient conviés à monter à Paris, pour participer à la semaine culturelle du XIIIème arrondissement dont était maire à l'époque .... l'ancien ministre Jacques Toubon ! <br /> <br /> Lorsque les trois coups retentiront pour lancer la soirée inaugurale le samedi 8 décembre en soirée, gageons qu'ils seront nombreux à se remémorer tout le chemin parcouru, à avoir une pensée émue pour tous ceux qui les ont accompagnés de nombreuses années et sont aujourd'hui disparus.
C
Le théâtre, une institution à Valence-sur-Baïse<br /> <br /> <br /> <br /> A une semaine de la soirée anniversaire du Castella-théâtre qui fêtera ses trente ans d 'existence, il est bon de revenir sur la place que la pratique de cette activité culturelle tient dans notre bastide.<br /> <br /> Un constat s'impose : à Valence, depuis maintenant près d'un siècle, il s'est trouvé toujours des personnes pour s'investir dans cette activité culturelle, soit par plaisir, soit par nécessité, soit les deux à la fois, avec toujours la volonté de faire plaisir, et le mérite d'y consacrer bénévolement une partie de leur temps libre. Dans les années 30, ce sont deux personnages, je dis bien personnages tant ils étaient atypiques, qui permirent aux Valenciens d'assister à des représentations théâtrales. Cela se passait dans un bâtiment appelé à l'époque le Palmarium, installé à l'endroit où se pratique le judo, à deux pas de la Porte de l'Hérisson. Dites baraques Adrian du nom de leur concepteur, construites en bois et munies d'un toit en toile goudronnée, destinées à servir d'hébergement durant la première guerre mondiale, elles furent mises en vente par l'Armée dès la fin du conflit. Mr et Me Larroze, le premier un peu voûté, maigre et sec, son épouse, boîtant bas et s'aidant d'une canne pour marcher, Nin et Coucou pour la population valencienne, en firent l'acquisition d'une pour l'aménager en salle de spectacles. Ils y construisirent des loges, une scène, et tapissèrent les parois avec des affiches publicitaires : les cycles Alcyon, Automoto, Moné et Goyon, et des affiches de spectacles qui bénéficièrent ainsi d'une publicité gratuite. Plus tard c'est Mr Roger Gardère, dit Pinocchio, qui l'acheta et la baptisa le Palmarium.<br /> <br /> Durant plusieurs années le public valencien disposa donc d'une salle culturelle. Des associations locales ne se privèrent pas de l'utiliser.<br /> <br /> Nous en parlerons prochainement.<br /> <br /> A suivre.<br /> <br /> <br /> <br /> Durant son activité jusqu'en 1965, année de la construction de la salle des fêtes, elle connut une activité intense due à deux facteurs : la population ne disposait pas de moyens audio-visuels actuels et, de plus, les associations locales telles les Pélicans valenciens ( rugby ) , l'Amicale Laïque créée en 1931 par Mr Fourcade, ancien directeur du groupe scolaire et qui put compter sur le total bénévolat de Odon Lauze, Canezin, Marc Darées, les Coqs Rouges un temps, y organisèrent ou y donnèrent des représentations théâtrales sans compter les bals. On y jouait surtout des scénettes en 1 acte, ou des pièces en trois actes, genre vaudeville de Labiche, telles : 600 000 F par mois; il est cocu le chef de gare; mon curé chez les riches. Avec quelques copains, Pérès, Henri Boué, Perna, Escoubès campant un désopilant comique militaire, Castets, Caujolle, Canezin, Dupuy, mais aussi Melles Edith Grau, Garcia, Lagravère, Elise Gracia, Paulette Tobie, Mauricette Moulié, Arilla, Bajolle, Caillavet, Couralet, Majorel, Tobie, Gracia et Audebert, cette dernière au piano, Marc Darées, qui a 17 ans pour ses débuts, montèrent sur les planches pour financer le basket. Ils joueront au Palmarium mais également à la salle Moreno, ancien garage Cournet situé rue Saint-Jean. Après avoir accueilli des séances récréatives organisées par l'Amicale Laïque au profit des prisonniers en 1940, les trois coups cessèrent de se faire entendre à Valence. <br /> <br /> Il devaient à nouveau retentir en 1962.<br /> <br /> A suivre.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Après un entracte de vingt-deux ans, c'est Jacques Lauze qui reprend le flambeau en 1962. Il vient de créer le Vélo-club et pour alimenter les recettes, il crée un groupe de comédiens qui, une ou deux fois par an, montent de toutes pièces une soirée théâtrale dont le produit alimentera la caisse. De novembre à février, deux fois par semaine, chaque soir, Jacques Lauze rassemble plus de 40 jeunes valenciens. Une chorale permet de réunir toute la troupe pour le final. Le succès est au rendez-vous; dans l'ordre d'entrée sur scène, nous citerons ceux qui ont eu les honneurs de la presse en 1963 : Annie Cauboue, André Cardyl, Christian Castets, Bernrd Lapeyre, Bénita Cazalé, Liliane Duffau, Jean-Marie Baurens, Jacques Blat, Nicole Bergonzi, Jacques Dariès, sans oublier Madame Lasfargues au piano, Melle Grigoli au violon et Jacques Lauze à la baguette. Jacques Lauze, aspirant à souffler un peu, les jeunes, sous l'égide du Foyer des Jeunes, continuaient seuls avant que les trois coups se taisent jusqu'en......1981.<br /> <br /> Mais ceci est une nouvelle histoire : une nouvelle société qui a repris le flambeau depuis trente ans, un ancien de l'époque Lauze, l'actuel président du Castella-théâtre, Bernard Lapeyre, et deux passionnés Jackie et Walter Robutti. Nous vous en parlerons prochainement.
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